intro
Nous traversons usines en friche ou manoirs défraîchis. La poussière se joue de la lumière qui la fait danser. La végétation est reine, et croit au fil de l’eau qui s’infiltre. Ici, dans ces Vestiges Modernes, le temps semble s’être arrêté pour ne pas retirer les dernières marques de noblesse de ces royaumes obscurs.
La photographie, qui n’est autre, étymologiquement qu’une « écriture de la lumière » invente à son tour, grâce à ces vestiges modernes, une relation inédite entre l’ennui et la solitude qui guettent chaque lieu.